Vous souhaitez en savoir plus ? N’hésitez pas à nous contacter
Décarbonation et autoproduction d'énergie : solutions pour 2050
22/05/2024
Atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050, c’est l'objectif fixé par la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC). Pour y parvenir, il existe deux leviers essentiels : la décarbonation du mix énergétique et l'autoproduction d'énergie. En remplaçant la dépendance aux énergies fossiles par des sources renouvelables, cela renforce non seulement la sécurité de l’approvisionnement, mais limite également la fluctuation des prix face à l’inflation.
Comment agir ?
Pour atteindre une décarbonation efficace du mix énergétique dans le secteur du bâtiment, il faut adopter une démarche méthodique. ALTYN vous aide à identifier les ressources énergétiques renouvelables locales disponibles, en s'appuyant sur des études et un Plan Climat-Air-Énergie Territoriaux (PCAET) ou un Schéma Directeur Énergie (SDE). Cette étape permettra de comprendre les différentes options disponibles et les contraintes spécifiques à chaque site, quartier ou territoire.
Les défis techniques liés à l'intégration des énergies renouvelables et de récupération (EnR&R) dans les milieux urbains sont nombreux :
- Les espaces techniques restreints ;
- L'accès difficile aux équipements ;
- Les restrictions de bruit ;
- Les réglementations environnementales strictes.
Ces contraintes peuvent alors augmenter les coûts et complexifier la mise en œuvre de ces systèmes. Malgré ces obstacles, centraliser la production d'énergie sur des réseaux de chaleur ou de froid peut offrir une vraie solution, permettant de surmonter les défis tout en maximisant l'efficacité et l'impact environnemental positif.
Pourquoi se raccorder aux réseaux de chaleurs urbains ?
La connexion aux réseaux de chaleur urbains existants est une priorité pour bénéficier d'une production d'énergie décarbonée à plus grande échelle. Selon l'Ademe, ils émettent 2 fois moins de gaz à effet de serre qu’un chauffage au gaz ou au fioul. Chaque année ils permettent d’éviter près de 4,8 millions de tonnes de CO2.
Les réseaux de chaleur urbains comprennent une unité de production de chaleur qui exploite différents types d’énergies :
- Des énergies de récupération : notamment la chaleur issue de l’incinération d’ordures ménagères ;
- Des énergies renouvelables : combustion de la biomasse, géothermie, etc…
- Des énergies fossiles : uniquement en besoin de renfort.
Si vous souhaitez voir les zones de développement prioritaires elles sont identifiables sur le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de chaque ville ou auprès du gestionnaire de réseaux. Les réseaux de chaleur et les zones de développement sont visualisables sur le site France Chaleur Urbaine.
La chaleur fatale
La chaleur fatale, est la chaleur résiduelle générée par un processus industriel ou énergétique qui n'est pas utilisée et qui est généralement dissipée dans l'environnement. Cette chaleur représente une énergie perdue qui pourrait potentiellement être récupérée et réutilisée pour d'autres applications, telles que le chauffage, la production d'électricité ou des processus industriels supplémentaires. On la trouve dans les eaux grises, les condenseurs de chambres froides, les hottes de cuisine collective, etc.
La valorisation de la chaleur fatale est également un aspect clé de la stratégie de décarbonation. Identifier et utiliser cette énergie résiduelle peut réduire considérablement les besoins énergétiques des infrastructures, contribuant ainsi à l'efficacité du système et à la réduction des émissions de CO2.
L’autoproduction d’énergie
Lorsque le raccordement à un réseau de chaleur n'est pas envisageable, ou que l'utilisation de la chaleur fatale est limitée, l’autoproduction d’énergie peut être une solution à privilégier.
Il existe des études spécifiques qui vous permettront de choisir les sources d'énergie les plus adaptées au contexte local. L'outil EnR'CHOIX de l'Ademe peut aider à hiérarchiser ces options, en favorisant les solutions les plus durables et les plus efficaces.
Source : http://www.enrchoix.idf.ademe.fr/#prioriser
Attention, seules les installations photovoltaïques réalisées en dispositif d’autoconsommation individuelle pourront vous permettre d’atteindre directement les objectifs du Décret Tertiaire en effaçant une partie de la consommation au réseau d’électricité.
En effet, l'autoconsommation collective ne permet pas de remplir les objectifs du Décret Tertiaire puisque les consommations sont enregistrées sur la plateforme OPERAT. Les consommations de ces installations collectives ne seront donc pas « déduites » des consommations des bâtiments concernés.
Prendre en compte la contrainte architecturale
L'installation de technologies sur une toiture comme le photovoltaïque peut être complexe dû aux contraintes structurelles. L’étude pour la mise en place est réalisée via une déclaration préalable ou un permis de construire. Généralement, si le plan local d'urbanisme (PLU) autorise les énergies renouvelables, cela pose peu de problèmes. Néanmoins, l'obtention d'un permis peut être plus difficile dans les zones protégées par les Architectes des Bâtiments de France (ABF) ou pour les bâtiments classés monuments historiques. Heureusement, de nombreux bâtiments classés possèdent déjà des systèmes de production d'énergie renouvelable. Une bonne approche architecturale permet donc d'équiper la plupart des toitures.
La transition vers un mix énergétique décarboné pour le secteur du bâtiment est devenue indispensable. Choisissez l’accompagnement des experts d’ALTYN et de l’ensemble de ses filiales afin de déployer des solutions innovantes et durables. Les bénéfices sont clairs : non seulement cette transition contribuera à l'objectif de neutralité carbone d'ici 2050, mais elle vous aidera également à stabiliser et à réduire vos coûts énergétiques à long terme.
Retrouvez les 3 premiers axes pour réduire votre consommation d’énergie :